Si je devais organiser mon dîner de célébrités d'aujourd'hui ou d'hier, Frida serait sur ma liste. Elle me raconterait son attachement au Mexique, sa passion avec ce coureur de Diego, sa maison bleue, ses colères et sa douleur. Le destin de cette femme me fascine. Toute sa vie, la douleur l'a accompagnée comme une ombre.
Ses tableaux dérangent: "Les deux Fridas" , "Henry Ford Hospital", "Sans Espoir", "Quelques petites piqures". Sa souffrance suinte de ses toiles: "Autoportrait au collier d'épines", "Penser à la mort", "La colonne brisée". Son amour pour le Mexique chante sous son pinceau: "Deux femmes", "Moi et mes perroquets", "Autoportrait avec Bonito", "Autoportrait avec des singes". Crudité et naïveté se mélangent et donnent à Frida toute sa singularité.
Le Musée de l'Orangerie a choisi de présenter l'univers du couple mythique Frida Kahlo et Diego Rivera jusqu'au 13 Janvier 2014. Les deux amants impossibles créent à partir d'un univers commun: la vie, le Mexique, la révolution, les paysans, la politique...Leurs regards pourtant en miroir s'expriment avec deux styles différents. "L'art en fusion" présente bien cette complémentarité des deux artistes. Toutefois, la scénographie étriquée, associée à la foule, est un peu décevante.
Feuillages, fruits, costumes et bijoux populaires, perroquets, petits singes ont beaucoup plu à Vanille, qui s'est même lancée dans des imitations. Le public a apprécié...
Le soir venu, Vanille s'est empressée de présenter à Hidalgo les deux petites cartes, de ses favoris : "Autoportrait au singe" et "La Petite Virginia".
commentaires